Tyene Elendil. On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux. prénom(s) et nom → Tyene Elendil classe → nymphe lieu de naissance → Brocéliande age → à peu près trente cinq ans fonction → Protectice traits de caractère → indépendante, farouche, intelligente, rusée, discrète, sensible, compréhensive, protectrice, méfiante.

ALLÉGEANCE ↔ Les nymphes sont un peuple pacifique qui préfère rester en dehors des conflits des humains -d'aileurs, Tyene préfère rester en dehors de ces histoires-. Ainsi la nymphe n'a aucune allégeance, si ce n'est aux siennes pour qui elle mourait, et se battrait pour les défendre.
Malgré tout, Tyene est très curieuse de la manie qu'on les hommes à se battre entre eux (étant donné que cela leur est propre) et voudrait se faire une opinion sur les différents camps existant. Mais c'est une nymphe et elle n'appartient pas à leur monde, pas plus qu'eux au sien.
RICHESSES ↔ La seule chose dont Tyene a réellement besoin, elle l'a. Et ce qu'elle souhaite c'est avoir les arbres où se cacher, où dormir, sentir l'écorce rugueuse contre sa peau. Mais pas seulement, elle est peu intéressée par la richesse matérielle tel que l'or, elle trouve cela stupide. Elle attache beaucoup plus d'importance à la richesse intellectuelle, et considère que c'est bien plus précieux que posséder des terres, des châteaux. Tout cela n'est qu’éphémère de toute façon et elle est consternée de ceux qui sont trop aveugles pour ne pas voir les choses de la même manière qu'elle.
LIEU DE REPOS ↔ Comme toutes les nymphes, Tyene vit dans la forêt, plus précisément la forêt de Brocéliande. Où dort-elle? Eh bien tout dépend. La forêt est sa maison, elle en connaît chaque coin et recoin. Alors tout dépend. Généralement, Tyene aime se cacher dans des grottes lorsque l'hiver est là que la neige recouvre tout, cachée, à l'abris, dans sa chère forêt elle y est à l'aise. En été, elle passe ses nuits sur les branches des arbres, et parfois, elle va rejoindre ses compagnes. Lorsqu'elle part explorer, chose rare, elle préfère dormir à la belle étoile plutôt que dans une "chambre", espace qu'elle trouve trop petit et trop renfermé.
SOUVENIRS DU PASSÉ ↔ Tous les enfants sont protégés, et Tyene n'a pas fait exception à la règle, elle a été entourée, choyée, protégée depuis sa plus tendre enfance, bien des années plus tôt. Néanmoins, elle garde un souvenir très négatif des hommes dont elle a déjà vu la cruauté et la violence ce qui l'a désillusionnée et déçue, pour ne pas dire profondément blessée. Depuis la mort de celle qu'elle appelait sa mère, l'événement le plus marquant et le plus triste de sa vie, les hommes la dégoûte tout simplement -exception faites pour les femmes qui sont plus faibles, donc moins dangereuses à ses yeux-. Elle a, par contre, confiance en les druides et les prêtresses.
VISION D'AVENIR ↔ Tyene vit au jour le jour, elle vit pour protéger les siennes et pour protéger sa chère forêt. L'avenir? Elle le voit chez elle à Brocéliande, et nul part ailleurs. D'ailleurs, une nymphe a t-elle un avenir? Pas vraiment. Une chose est sûre, elle sera toujours là, présente à Brocéliande, gardienne de sa forêt, protectrice de son peuple. Pour l'éternité ou jusqu'à son dernier souffle. Invisible, effacée, comme son peuple.

➽ Elle aime à se promener le matin, à l'aube, alors que la brume envahit la forêt et que le soleil transperce les feuilles des arbres créant une ambiance magique et mystérieuse. Elle aime également observer le coucher de soleil rougeoyant. Tyene fait généralement cela tout les matins.
➽ Lorsqu'elle est dans une position délicate ou inconfortable, la nymphe devient immédiatement assez provocante, usant toute sa séduction pour s'échapper. Cela se produit peu souvent car la plupart du temps, Tyene est assez prudente pour éviter ces situations.
➽ Tyene possède un arc en bois de chêne qu'elle manie à la perfection en s'entraînant régulièrement. Elle veille farouchement à la protection de son peuple et ne veut qu'aucun mal n'arrive. Ses flèches généralement, touchent toujours leurs cibles ce qui fait d'elle une archère redoutable et redoutée.
➽ Pour se détendre elle aime à se promener longuement à la recherche de diverses plantes curatives qu'elle donne ensuite aux guérisseuses. Cela l'occupe et puis elle a toujours été intéressée par cela.
➽ Comme toutes les nymphes, Tyene possède une grande connaissance du monde et des hommes, mais malheureusement elle ne sait pas tout en raison de son jeune âge et part donc souvent à l'aventure afin d'apprendre d'autres choses. Car elle veut tout savoir, tout connaître, tout apprendre.

« Mère! Mère! Qu'est-ce que c'est? » fit une ravissante enfant au visage rond et pâle, touché d'une pointe de rose aux joues, aux yeux noisettes vifs et rieurs, en désignant un groupe compact qui s'avançait lentement vers Brocéliande. Doucement, deux mains se posèrent sur les épaules de la fillette tandis qu'une magnifique femme souffla doucement à l'oreille avide d'entendre une réponse d'un ton mélodieux « Ce sont des hommes Tyene. Et il vaut mieux nous en aller, viens maintenant. » Si Tyene fut déçue, elle n'en montra cependant rien, se contentant d'attraper la main que lui tendait Lanà. Sa Mère. Ce n'était pas sa vraie mère au sens biologique, non, car toutes les nymphes étaient ses mères, ses soeurs, mais disons simplement que c'était à Lanà qu'était revenue la charmante tâche d'élever la nouvelle nymphe. Attrapant sa main, la fillette aux longs cheveux bruns fut entraîner à travers la forêt. Elle jeta un bref regard en arrière lorsque les hommes pénétrèrent à dos de cheval dans la forêt. Intriguée, elle s'arrêta mais Lanà la rappela à l'ordre. Jamais elle ne la gronderait, non, c'était normal qu'elle soit fascinée par une chose qu'elle ne connaissait pas, c'était d'ailleurs parfaitement normal qu'une nymphe aussi jeune qu'elle veuille tout savoir. La curiosité était considérée comme une qualité chez les siennes. Et la jeune Tyene faisait son apprentissage, Lanà était simplement là pour la guider, car un jour, ce merveilleux petit papillon, don de la nature, volerait de ses propres ailes. La nymphe blonde caressa la tête de sa fille en la serrant contre elle et en avançant de plus en plus vite. Les hommes étaient proches, et même si elles étaient invisibles grâce à leurs camouflages, ils pouvaient les sentir, et même se douter de leurs présences, même si, Lanà le savait parfaitement, les hommes ne croyaient guère plus en elles.

Tyene soupira en s'écorchant une fois de plus les doigts, et aussitôt le regard violet de Lanà la fixa. Rapidement, la nymphe s'approcha d'elle et lui ôta son travail inachevée des mains « Tu es troublée, je le sens. Qu'est-ce qu'il ne va pas? » Tyene baissa les yeux, fixant les feuilles mortes et jaunissantes sur le sol humide. L'odeur de la forêt l'envahissait, et la calmait. Elle ne pouvait pas mentir à Lanà elle en avait parfaitement conscience. Aussi, d'une voix aiguë fit elle : « Pourquoi les hommes sont-ils méchants? Pourquoi doit-on les éviter?» Lanà poussa un profond soupir en s'asseyant aux côtés de la fillette, prenant délicatement ses mains dans les siennes elle les pressa tendrement. Elle les relâcha, et d'un doigt, souleva son menton de manière à ce que que leurs regards se fixent « Comme il y a du bon, il y a du mauvais. Les hommes ne sont ni bons, ni mauvais, ce sont des hommes. Ils agissent selon différentes règles morales et orales. Tous ne sont pas mauvais, mais il faut s'en méfier, ils sont comme des animaux sauvages, incontrôlables, cupides, et imprévisibles. Certains peuvent te laisser en paix, d'autres te chercher.» Elle lui déposa un léger baiser sur le front, lui laissant méditer cela.

Les humains qu'elle avait vu passé s'était installé dans la forêt pour camper, passer la nuit. La jeune nymphe n'avait pas pu résister à la tentation d'aller les observer. Grâce au camouflage, elle passait inaperçu à leurs yeux. Et Tyene se délectait du spectacle, admirant les broderies de la robe d'une magnifique femme aux cheveux bruns mêlés de lueurs rousses, vêtue d'une magnifique robe d'un rouge sombre, rehaussant sa beauté éclatante. Les hommes étaient tous vêtus lourdement, de plaque métallique qui n'était pas belle à voir. Une armure. Lanà lui avait appris comment cela se composait un jour, et Tyene avait trouvé cela de se cacher dans une chose aussi lourde et laide. Elle n'avait pas non plus compris pourquoi les hommes devaient en porter pour se protéger. Mais ce soir-là, ce qui l'intéressa plus que tout, n'était ni les chevaliers, ni la noble dame, non, c'était un jeune garçon. Il avait l'air plus jeune qu'elle, et sa tignasse brune était ébouriffée. Il avait l'air maussade et de mauvaises humeurs. Curieuse, Tyene ne cessait de le regarder. Elle n'osait pas s'avancer car son camouflage serait dévoilé, et elle serait visible aux yeux des humains. Cachée dans l'ombre, elle était bien.

« Qui es-tu? » lui demanda une voix. En sursautant, Tyene leva les yeux sur le garçon qui s'était approché d'elle en silence. Il la voyait. Comment cela était-il possible? Le coeur battant, Tyene garda les yeux baissés sur le sol, sans répondre. « Tu as peur? Quand Papa m'a dit que les filles étaient toutes des peureuses, il avait raison alors.» Furieuse, elle releva les yeux et les planta dans les siens. « Tu mens! J'ai pas peur! » Sous l'intensité de son regard, le garçon recula et trébucha en balbutiant des excuses et impitoyable, elle continua « Tu vois! Ce sont les garçons qui sont peureux!» Mais Tyene ne connaissait pas les Hommes, ni les hommes. Elle n'était qu'une fillette. Une nymphe. Elle commença à tourner les talons lorsqu'une main lui attrapa le bras, la retenant. « Attends! Excuse-moi! Je m'appelle Trystan. Et toi? » La fillette le fixa, déconcertée un instant, puis finalement, d'un signe de tête, accepta les excuses. Trystan, un humain. « Tyene. » répondit-elle. Un humain et une nymphe.

Les deux enfants se retrouvèrent le lendemain, et les jours d'après. Et lorsque Trystan s'en alla, la tristesse, un sentiment nouveau et l'ennui, naquirent dans le coeur de Tyene. Elle avait perdu son seul ami, plus jamais elle ne ramasserait des fleurs dans les rires, plus jamais elle ne pêcherai des poissons en l'éclaboussant. Ils n'appartenaient pas au même monde. Et Trystan ignorait qu'elle était une nymphe. Il croyait sans doute qu'elle n'était qu'une simple orpheline vivant dans la forêt, car après tout, Lanà lui avait bien dit que pour les hommes, les nymphes n'étaient qu'une légende.

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« Qui es-tu? » tonna une voix grave. Avec sursaut, Tyene lâcha les fleurs qu'elle tenait dans la main et qui se répandirent sur le sol vert. Elle sentit contre sa gorge la lame froide d'une épée. Osant relever les yeux, elle vit qu'elle se trouvait une face d'un chevalier dont le cheval d'un noir d'encre broutait tranquillement un peu plus loin. « Je... Je... Je suis moi.» Le chevalier la fixa un bref instant, surpris, puis comme soulagée il rengaina son épée. « Je t'aurais plutôt comparée à l'une de ces nymphes d'une beauté resplendissante et naturelle qui vivaient autrefois dans cette forêt.» répliqua t-il en la détaillant. Oh sans nul doute le spectacle qu'il voyait était à son goût, une femme au corps souple et fin, à la beauté éclatante, aux longs cheveux blonds, au teint pâle et aux yeux sombres et mystérieux, un air de défi y brillant. « Eh bien "moi", je suis blessé, soigne-moi.» continua t-il en voyant qu'elle ne répondait pas et en lui désignant son épaule blessée par une flèche. Vexée, Tyene recula brusquement, pour qui la prenait-il donc? Pour une pauvresse qui vivait dans la forêt? Elle fronça les sourcils, puis finalement, dans un élan de bonté, s'approcha de lui. Il avait son armure sur le dos, ce qui n'était franchement pas efficace pour voir la blessure. Mais heureusement, Tyene savait comment l'enlever. En souriant, et en délaçant les liens qui maintenait les différentes parties ensembles, elle pensa qu'au fond, elle aurait pu faire un bon écuyer. Lorsque l'armure tomba à terre, un immense soulagement se peignit sur le visage du beau chevalier -comme elle le remarquait-. Rapidement, elle fila à travers la forêt afin de trouver les plantes dont elle avait besoin et un peu d'eau qu'elle fit chauffer sur un feu de bois improvisé rapidement lorsqu'elle revint. Elle avait appris à soigner, oui, mais elle n'y excellait pas. Le juron, ou plutôt les, que poussa l'étranger lui confirma cela. « J'espère que cela ira Monseigneur. » Il jeta un coup d'oeil dubitatif à son pansement impeccablement fait, voulant sans doute trouver quelque chose à y redire, puis finalement, se contenta d'écarquiller les yeux surpris. « C'est parfait. Pourrai-je connaître ton nom?» Deux yeux luisant de colère se plantèrent dans les siens, et il ne put s'empêcher d'être soudainement inquiet « Non. » Il émit un léger rire en remuant légèrement son épaule blessé sous le regard moqueur de la nymphe. « J'ai connu une fille comme toi, des années auparavant. Je crois qu'elle s'appelait Tyene. Un sacré brin de fille. J'ai toujours voulu savoir ce qu'elle était devenue. Sans doute a t-elle trouvé un paysan qui a bien voulu d'elle, ou plus. Elle était jolie dans mes souvenirs.» Son coeur s'arrêta de battre et lentement elle fixa les yeux du chevalier. Trystan? Le souffle coupé, elle observa chacun de ses traits, oh. C'était lui, c'était bien lui. Le même. Comment n'avait-elle pu ne pas le reconnaître? « Me trouves-tu à ton goût?» demanda t-il en sentant son regard sur lui. Trystan s'approcha d'elle, toujours aussi effronté, et cela la fit sourire. « Sans vouloir vous vexer Monseigneur, vous êtes tout ce qu'il y a de plus banal. Je vois y aller maintenant. » Il lâcha un juron lorsqu'il la vit s'enfuir, et d'un bond fut sur ses pieds -en grimaçant-, le temps qu'elle se penche pour ramasser ses fleurs qu'elle avait laissé tombé sur le sol il l'avait rejointe. Et lorsqu'elle se releva, elle se retrouva contre lui. Trystan. Son coeur battait fort. Trystan. Elle releva la tête, le fixant droit dans les yeux. Il approcha son visage du sien, et leurs lèvres se frôlèrent, un bref instant leurs souffles se mêlèrent. Avant qu'ils ne soient brusquement séparés. La douce chaleur qui l'avait envahie la quitta pour la laisser froide, frigorifiée.

Lanà. Furieuse. Trystan poussa un hurlement, tombant sur son épaule blessée et peu de temps après, Tyene perçut le galop des chevaux, les hurlements d'hommes. « Va t'en Tyene! Vite! » jeta Lanà en fixant la nymphe droit dans les yeux. « Tyene?» répéta Trystan, ahuri. « Tyene?»
Elle lui répondit d'un sourire triste, plongeant son regard dans le sien. Et tout bascula soudainement. Le sang tâcha soudain la robe blanche de Lanà. Et avec effroi, Tyene ne put qu'observer les autres hommes la piétiner sous les sabots impitoyables de leurs chevaux. « LAAAAAAAAAANAAAAA! Trystan! Arrête-les! Arrête-les! NOOOON!» Des bruits écoeurants la firent frémir, lui donnèrent une irrépressible envie de vomir. Tandis que sous les rires des hommes, Lanà se mourait, Tyene observait, figée. Trystan hurlait lui aussi, sommant à ses compagnons d'arrêter, mais trop tard, et ceux-ci l'ignorèrent. Dans un sanglot, Tyene commença à s'effacer lentement. Se retournant en laissant ses fleurs sur le sol, où elle avait commencée une couronne inachevée, elle disparut dans la brume naissante d'une nuit noire. Brisée.

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« Comme il y a du bon, il y a du mauvais. Les hommes ne sont ni bons, ni mauvais, ce sont des hommes. Ils agissent selon différentes règles morales et orales. Tous ne sont pas mauvais, mais il faut s'en méfier, ils sont comme des animaux sauvages, incontrôlables, cupides, et imprévisibles. Certains peuvent te laisser en paix, d'autres te chercher.» La voix douce de Lanà, ses cheveux d'un blond si pâle, ses yeux d'un violet si pur. Sa peau si fraîche, toujours rassurante, prête à l'aider, à la soutenir quoi qu'il arrivât. Tyene accompagna celle qui avait été plus qu'une mère pour elle dans sa dernière demeure, rendant son corps à la terre qui l'avait crée, laissant son âme s'évader, voguant dans les cieux. Lanà était morte. Mais son esprit était présent partout, dans les feuilles nouvelles, dans les arbres, dans le chant des oiseaux, dans le murmure d'un ruisseau comme dans le grondement d'une tempête. Et jamais Tyene n'oublierait ce qu'il s'était produit. Jamais.

Merci
Nymeria - Ohhhh oui un lien

Merci tout le monde <3
Voilà j'ai fini, j'espère que tout est bon :S

Anndell Lucedith a écrit:

Ah, Tamsin est parfaite pour interpréter cette race.

C'est clair Qu'est-ce qu'elle est belle cette fille (je mets une option pour me faire greffer sa paire de jambes après sa mort )
Bienvenue

MDR
Astrid est sublime aussi
Et merci :D
J'ai fini x)

Pas grave, merci beaucoup