Achille Gadran. AND THERE'S NOTHING STRANGER THAN TO LOVE SOMEONE prénom(s) et nom → achille gadran classe → humain lieu de naissance → carléon age → 29 ans fonction → diverses, du moment qu'il y a une rémunération à la clef traits de caractères → impulsif, protecteur, combatif, respectueux, taciturne, indépendant

ALLÉGEANCE ↔ Si auparavant la loyauté d'Achille s'achetait, ce n'est désormais plus le cas. Auparavant, pour quelques pièces, le jeune homme pouvait se joindre à tel ou tel camp. Ce fut comme cela qu'il œuvra pendant un certain temps pour les marcheurs, notamment à la protection de ceux-ci. Après tout, on a beau utiliser la magie, rien ne vaut un homme armé... Désormais, il n'a prêté allégeance à personne, sauf à lui-même. Il mène sa vie, de village en village, sans rester bien longtemps. Peu lui importe la politique, tant qu'il reste sur des territoires en paix. Et si jamais la guerre vient à lui, alors il bougera plus à l'Est...

RICHESSES ↔ Achille n'a jamais été un homme très riche. S'il a passé son enfance dans une demeure plutôt confortable, il ne lui reste désormais plus rien. Dernier de sa famille, il ne lui reste qu'un sac emplit de ses vêtements et de maigres possessions, et un cheval. Cela est très peu mais lui convient ; de toute façon il ne s'imagine pas vivre d'une façon sédentaire, alors une maison ne lui servirait que très peu. Si parfois, quelques pièces pour se payer une auberge lui plairait, il ne se lamente pas tous les jours sur son sort. Travailler chez les Bedwyr le conforte encore plus dans cette vision des choses puisqu'il lui semble que tous les membres de cette famille, certes riches, sont tenus à un devoir qui leur empêche d'être heureux, contrairement à lui qui, libre de toute entrave, peut agir à sa guise.

LIEU DE REPOS ↔ Avant de travailler pour les Bedwyr, il bougeait de village en village, restant au maximum une trentaine de jours, le temps de travailler un peu en échange d'un lit, d'un souper et d'un petit extra lui permettant d'économiser pour ses besoins vitaux. C'était ce qu'il comptait faire en arrivant au sein de la demeure Bedwyr, cependant pour la première fois dans sa vie, il eut envie de rester. Voilà plusieurs mois qu'il loge donc au même endroit, ce qui est un record pour le jeune homme qui n'a cessé de vagabonder depuis ses vingt ans. Le lit n'est pas très confortable, mais il a connu pire, et les portions de nourriture sont plutôt respectables.

SOUVENIRS DU PASSÉ ↔ Achille a grandit dans une assez grande demeure près de Carleon. Son père étant un descendant de chevalier, il était assez respecté dans la région bien que la famille soit ruinée depuis plusieurs générations. Le décès de sa femme, un soir d'hiver alors qu'une épidémie faisait rage, brisa néanmoins l'homme d'une telle façon qu'il ne s'en releva jamais. Le jeune Gadran, alors âgé de quatorze ans, dû supporter le poids financier d'un père buvant trop et incapable de retourner aux champs. Enchaînant des boulots comme palefrenier ou encore garçon de salle, Achille se fit connaître dans la région comme étant un bosseur, quelqu'un de confiance qu'on embauchait avec plaisir. Sans se spécialiser, il se forma donc à divers métiers ce qui lui permit, à la mort de son père, de partir de chez lui afin de vagabonder. Les rencontres ne furent pas toujours bonnes, même souvent mauvaises, et il s'égara très vite au sein des marcheurs de l'ombre. Il lui fallut près de deux ans afin qu'il les quitte, réalisant qu'une vie de vagabondage à leur botte n'était pas ce qu'il souhaitait. Quand il y repense en voyant l'évolution du groupe de mages noires, il se sent honteux d'avoir pu apporter une pièce à l'édifice... d'ailleurs, il cache cette partie de sa vie tant qu'il le peut.

VISION D'AVENIR ↔ Achille a toujours vécu au jour le jour, ainsi l'avenir n'est pas sa préoccupation principale. Cependant, si vous lui demandiez comment il se voyait finir ses jours, il vous aurait certainement répondu "comme maintenant". Néanmoins, sa rencontre avec Mazarine Bedwyr a modifié sa vision des choses, ainsi il se prend parfois à imaginer finir sa vie avec quelqu'un, peut-être même avec des enfants. Ces rêves le font rire, car il n'imagine pas une femme capable de supporter un tel comme que lui.

➽ Son seul compagnon pendant de longues années a été un hongre de grande taille, avec du sang de mérens. Cheval endurant dans lequel il avait placé toute sa confiance, Achille fut très peiné lorsque son vieil ami n'arriva plus à le suivre. Il l'a donné à un paysan après lui avoir fait promettre de ne plus le faire travailler afin qu'il puisse profiter du repos qu'il méritait.
➽ Il conserve toujours sur lui une petite dague placée dans la poche de son veston de cuir.
➽ Très bon menteur, il n'hésite pas à dévier de la vérité pour arriver à ses fins. Cependant, il n'a jamais mentit afin de porter préjudice à quiconque ; ses mensonges les plus habituels, il les utilise lors des entretiens d'embauche. C'est ainsi que, de nombreuses fois, il s'est retrouvé à devoir exécuter des tâches pour lesquelles il n'était pas qualifié.
➽ Il porte autour du cou un pendentif sur lequel sont incrustées les vieilles insignes de sa famille, cependant il le cache toujours sous sa chemise.
➽ Achille a auparavant côtoyé quelques marcheurs de l'ombre, mais c'est quelque chose dont il a honte aujourd'hui, et qu'il tend à cacher.

« her golden hair lights the sky,
when she's coming around. »
THE CORAL

Il était en train d'arracher de vieilles herbes lorsqu'elle lui était apparue pour la première fois. Elle était arrivée comme par mirage, semblant bien trop irréelle pour se trouver dans un tel endroit - non pas que la demeure des Bedwyr ne soit pas plaisante, mais même le château de Camelot ne suffirait à telle créature. Ses longs cheveux blonds flottaient au vent, sa robe virevoltait alors qu'elle esquissait quelques pas de danse répondant à une musique qu'elle seule pouvait entendre. Le tissu abricot de sa parure, qui sur une autre aurait pu paraître si vulgaire, emplissait le jardin d'une aura spectaculaire. C'est certainement pour cela que, lorsqu'Achille l'aperçu, il resta subjugué. Il avait croisé des belles femmes dans sa vie, et savait les reconnaître à autre chose que leurs parures. Mais ce qu'il avait sous les yeux dépassait tout critère de beauté tellement cela frôlait la perfection. Elle s'approchait et tout confirmait sa première pensée ; sa peau était laiteuse et parsemée de quelques grains de beauté, ses joues étaient un peu rougies par l'effort que ses pas de danse demandaient, son nez se retroussait avec ce qui lui semblait être de l'espièglerie, et ses lèvres rosées semblaient être d'une rare douceur. Troublé, Gadran ne réalisa qu'elle était près de lui que lorsqu'elle lui adressa la parole, d'une voix cristalline et enfantine. Que lui avait-elle dit, ce jour là ? Il était incapable de s'en souvenir. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il avait perdu tout sens des bonnes manières, et était allé se réfugier dans l'abri où étaient conservés les outils de jardinage. Être troublé ainsi par une enfant - car elle ne semblait pas avoir plus de dix-sept ans - était passablement agaçant pour un homme de l'âge d'Achille. N'étaient-ils pas supposés s'endurcir avec le temps et devenir insensibles à la jeunesse, ou du moins, réussir le paraître ? Le problème étant que les fois d'après, la vision de Mazarine Bedwyr - il apprit qu'elle portait ce prénom en discutant avec l'une des cuisinières, qui lui dit aussi pour son plus grand soulagement qu'elle avait presque vingt ans - lui faisait toujours autant d'effet. S'il arrivait à converser avec elle, il ne lui fallut que quelques mois pour en tomber profondément amoureux bien qu'il n'en fut pas réellement conscient. Le moment où il prit réalisa l'ampleur des choses fut le jour cruel où elle vînt le rejoindre, un bouquet de fleurs fraîchement cueillies à la main, et l'invita à s'asseoir sur le petit banc blanc qu'il avait lui-même fabriqué afin qu'ils puissent passer des après-midi au milieu du jardin, sous la tonnelle. "Je vais me marier." avait-elle murmuré, non pas de peur que son père entende puisque ce dernier était partit en ville, mais de peur que si elle le dise trop haut, cela ne devienne que trop réel. A l'entente de ces quatre mots, le coeur d'Achille s'était resserré. Il avait beau s'y être préparé, sachant que ce jour viendrait, et que l'heureux élu ne serait évidemment pas le jardinier, cela faisait beaucoup plus mal qu'il ne l'avait pensé. "Je crois que c'est inévitable. Papa dit que c'est nécessaire, pour assurer mon avenir." fit-elle, avec toute la candeur du monde dans le ton de sa voix. Réalisait-elle seulement ce qui l'attendait ? Achille eut un frisson, et son cœur s'emballa, alors que le jeune homme était déjà rongé par une jalousie sans limite pour l'être qui aurait l'honneur de la toucher. Combien de fois avait-il rêvé de glisser sa main sur sa taille, de laisser ses lèvres s'égarer dans son cou ? Combien de nuit l'avait-elle hanté ? Elle n'en était même pas consciente, innocente comme elle était. Elle les pensait bons amis, et si parfois Achille la soupçonnait d'avoir des sentiments amoureux pour lui, ses espoirs étaient vite détruits par une énième remarque anodine et détachée de la part de Mazarine. Innocente comme elle était, sûrement s'imaginait-elle que son mariage serait paisible, qu'elle épouserait un jeune prince aux cheveux aussi blonds que les siens. Mais que se passerait-il si son mari n'était pas aussi délicat qu'il devrait l'être ? Que se passerait-il si on la mariait à un homme qui avait déjà des enfants du même âge que Mazarine ? On allait lui voler son enfance, et lui, Achille, ne pourrait rien faire. Gadran ferma les yeux un instant, serrant les dents, cette pensée faisant le même effet qu'un coup de poing dans son ventre.
Quittant le banc, il se plaça à genoux sur le sol, devant elle, et prit ses mains dans les siennes dans une fougue qu'il n'avait jamais eu auparavant - car il tentait toujours de réfréner ses ardeurs. Cependant, en cet instant, il n'avait plus rien à perdre. Il ne resterait plus chez les Bedwyr après qu'elle soit partie, car la demeure sans sa présence équivaudrait à entretenir le jardin d'un cimetière. A quoi bon planter des fleurs s'il n'y a plus personne pour les cueillir ? Il n'irait pas non plus travailler pour Mazarine et son nouveau mari, même si elle le suppliait, car la vision d'elle avec cet homme était plus qu'il ne pouvait supporter. Plongeant ses yeux dans les siens, tentant de lui faire comprendre ô combien il souffrait d'apprendre une telle nouvelle, il finit par déposer un baiser sur le dos de sa main droite. La gorge nouée, il quitta son regard pour aller fixer les roses blanches qu'il avait planté il y a deux semaines de cela, en pensant à elle qui aurait certainement confectionné une couronne de fleurs avec. Le jeune homme mit quelques secondes à reprendre ses esprits, puis finalement la regarda à nouveau. "Promet moi quelque chose. Si jamais il te fait du mal, d'une façon ou d'une autre, je veux que tu me préviennes. Il ne faut pas que tu te compromettes en faisant quelque chose que tu regretterais toute ta vie, tandis que moi,... moi, je n'ai plus rien à perdre, Mazarine." Ce qu'il essayait de lui faire comprendre était, bien entendu, qu'il serait prêt à tuer pour elle. Il l'avait déjà fait, ses mains étaient déjà tâchées de sang de toute façon. Si jamais son futur mari avait l'audace de lever la main sur elle, ou même de la faire sienne contre son gré, alors jamais il ne verrait le soleil se lever à nouveau. Il caressa ses mains avec ses pouces, serrant les dents à l'idée de devoir la laisser partir. Comment avait-il pu s'entacher autant en sachant que jamais il ne lui serait possible de la protéger durant le reste de sa vie ? Son destin n'était plus entre les mains d'Achille, mais bien entre ses propres mains, et il ne savait pas si elle était à même de se défendre si jamais le malheur devait tomber sur elle. Au lieu de la laisser lui apprendre le nom des fleurs du jardin, de la laisser rire et danser, peut-être aurait mieux-t-il eut fait de lui apprendre à se défendre. Quoique,... la vision de Mazarine avec une épée à la main était quelque peu improbable. Cela aurait été dommage de bafouer tant d'innocence avec une épée.
Lâchant ses mains à contre-cœur, refrénant l'envie d'approcher ses lèvres des siennes, et d'y déposer un chaste baiser d'adieu, il se rassit sur le banc, plus pâle que jamais. "Tu mérites le meilleur, Mazarine. J'espère qu'il te comblera." souffla-t-il, les yeux rivés au sol. Ce n'était pas car il ne pouvait pas l'avoir pour lui qu'il lui souhaitait une vie semée d'embûches ; loin de là. Il inspira profondément. Demain, il partirait, pour s'éloigner du moins de quelques villages. Rester ici lui devenait impossible. Il lui laisserait leur colombe, leur fameuse colombe, pour qu'elle puisse faire appel à lui si jamais elle en avait besoin - bien qu'il souhaitait plus que tout qu'elle soit heureuse, il était tiraillé entre l'envie de recevoir des nouvelles de sa part et entre l'envie de la voir disparaitre de sa vie. Elle était à quelques centimètres de lui, et pourtant déjà il sentait qu'il la perdait,... Et cela était au dessus du supportable.

Derrière le miroir. pseudonyme/prénom → cassandre, aka silverwing, aka,... bon allez, lohot pendragon (ouais ouais, j'avais besoin d'un vrai mec en DC, désolé ) sexe → autant avec lohot c'est platonique, là... âge → c'est trop indiscret, je ne donne pas des infos aussi facilement non mais. où avez-vous connu le forum ? je ne sais plus commentaire → Bribri et Cascas FTW avatar → peter sexy mooney crédit → big up tumblr, et aussi dieu personnifié aka marido qui fait des avatars de ouf

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