Titania Itarillë Talorgen. Au travers des tempêtes, moi, je cherche le jour ... prénom(s) et nom → Son nom de naissance est Itarillë, qui signifie petite étincelle. Talorgen est le nom de la région qui l’a vu naître. Titania est un sobriquet que ses ravisseurs lui ont donné en raison de sa petite taille. classe → Jeune nymphe lieu de naissance → dans les lointaines terres du nord, près d’une région du nom de Talorgen age → 13 ans fonction → enfant perdue traits de caractère → Autonome – Courageuse – Imprudente – Parfois impolie - Méfiante – Silencieuse - Secrète

Votre réponse pour chaque question devra être d'un minimum de sept lignes

ALLÉGEANCE ↔ Etrange question. Titania est une petite fille qui ne saisit pas tous ces enjeux. Elle est avant tout fidèle à son peuple et elle fera tout pour le retrouver. Sa famille lui manque. Elle n’a connu que le confort rassurant d’une vie entourée de sa famille. Vivre sans eux lui paraît insurmontable et elle se sent lentement dépérir. Mais elle les a perdu et depuis elle se méfie de tout. Le seul en qui elle a confiance est celui qui l’a recueilli Rhies Arawn. S’il lui arrivait quelque chose, elle s’en voudrait beaucoup. Cependant si elle a l’occasion de retrouver les siens elle n’est pas sûre d’hésiter longtemps. Son peuple compte avant tout.
RICHESSES ↔ La richesse est une notion qui varie. Pour le clan de Titania, la seule véritable richesse est les enfants. Le même mot désigne enfant et trésor dans leur langue. Chaque soir ils racontent les faits accomplis par leur progéniture avec la plus admiration. Mais Titania est encore trop jeune pour jouir d’une telle richesse. L’or est utilisé par son clan pour le commerce, ils le considèrent comme un moyen de paiement. Il orne parfois leurs poignets mais ces bracelets se donnent très facilement, en gage de gratitude. Lorsque Titania s’est fait capturer, on lui a prit tout ce qu’elle possédait. Il ne lui reste que ce qu’elle porte sur son dos : une tunique écrue et un pantalon bleuâtre. Du point de vue matériel la seule que Titania pourrait espérer c’est des vêtements plus confortables, ainsi qu’un arc et un carquois. Elle garde toujours sur elle un couteau de cuisine qu’elle a volé.
LIEU DE REPOS ↔ Il fut un temps où Titania n’avait pas à se soucier de cela. Elle suivait son clan à travers ses migrations en hiver et au printemps. Avec eux n’importe quel lieu était sûr. Elle pouvait dormir paisiblement dans les grottes du nord. Depuis sa capture elle a connu différents lieux avant d’arriver finalement dans les bas quartiers à Camelot. Elle se retrouva dans le marché aux esclaves, un lieu clandestin et peu glorieux. On l’a fait dormir dans une sorte de cave, à même le sol, durant quelques jours jusqu’à son achat.
SOUVENIRS DU PASSÉ ↔ Titania a passé toute sa vie à l’écart des Hommes. Les enfants un peu plus âgés avaient la charge de commercer avec les humains, car on ne le prenait pour des nymphes. Mais ces contactes étaient très rares et toujours en cas de grande nécessité. Son peuple sait ce cacher. A l’époque la petite fille portait encore le nom d’Itarillë et appartenait au fhain du Loup. Les années étaient ponctuées par les migrations saisonnières. Trois moments de sa courte vie resteront sans doute à jamais dans sa mémoire. Le premier fut quand la doyenne de son fhain, la Gern-y-fhain, la prit en apprentissage. Elle enseigna aux enfants le savoir de leur peuple et leur apprenait à gérer leurs visions. Le second moment fut le jour où elle obtint sa marque de fhain. on introduisit de la guède dans une plaie encore ouverte et une fois guérie son bras était orné d’une cicatrice rituelle, complexe entrelacs bleu. Le troisième moment ne fut pas le moindre. Il s’agit du jour où elle fut capturée par les humains et une partie de son fhain tué.
VISION D'AVENIR ↔ La Gern-y-fhain racontait qu’un jour leur peuple, premiers nés de la Grande Mère, retrouverait le chemin longtemps oublié qui les mènera sur une terre prospère où ils seront à l’abri de toutes peines. Titania espère vivre ce jour tant attendu et chanté par les siens. Mais pour l’instant elle souhaite surtout retrouver son fhain ou du moins d’autres nymphes qui pourraient l’aider. Hélas pour elle, son fhain est sûrement bien loin dans le nord au-delà du grand mur de pierres. Un trajet qu’elle ne peut effectuer seule, sans monture ni armes pour se défendre et chasser.

Listez au moins cinq particularités concernant votre personnages (manies, habitudes, goûts...) que vous détaillerez ou non.

➽ Les vêtements des hommes ne lui plaisent pas. Elle n’est pas à l’aise avec ces robes trop longues et trop lourdes. Son peuple porte des habits totalement différents, bien plus pratiques pour la chasse et les voyages. Cela donne l’illusion que Titania est empotée mais ce n’est pas le cas. En effet elle est très agile. Mais les lourdes robes la gênent alors elle porte des vêtements masculins, un peu plus souple pour ses mouvements.
➽ Elle est courageuse mais dans une certaine mesure. Elle n’a pas peur des animaux mais davantage des hommes. Même une arme dans la main, elle n’est pas rassurée en leur présence.
➽ Elle est ambidextre. Elle est droitière au tir à l’arc et utilise les deux mains pour l’épée.
➽ Élevée selon un mode de vie totalement différent, elle ne comprend pas le monde nouveau qui l’entoure. Cela peut entraîner de drôles de situations.
➽ Ses nuits sont rarement paisibles, elles rêvent souvent de sa capture.
➽ Si son peuple est pacifiste, avec son expérience Titania préfère être armée. Elle porte toujours sur elle un couteau de cuisine qu’elle a subtilisé une fois. On ne sait jamais.
➽ Elle connaît très bien les secrets de la nature.

Hello little girl

« Itarillë ? Itarillë où es-tu ? »

Une femme brune tournait sa tête dans tous les sens à la recherche de son enfant. Personne ne l’avait vu dans les grottes et les autres enfants ne jouaient pas avec elle. Posant ses poings sur ses hanches, elle soupira.

« Elle ne peut pas être bien loin. »

Un buisson frémit non loin de la femme. Elle s’avançant dans sa direction. Le buisson frémit à nouveau et on entendit même un rire étouffé. La femme plongea les mains dans les feuilles et en ressortit une petite boule de tissus sombres. Cette dernière se mit à gigoter dans tous les sens et finalement une petite tête en sortit. La femme posa l’enfant à terre.

« Itarillë, je ne veux pas que tu parte seule. »

L’enfant tenait à peine sur ses frêles petites jambes. Elle regardait sa mère avec ses grands yeux bleu-gris. Elle était simplement heureuse que sa mère ai trouvé sa cachette, rien de plus. Ce n’était qu’un jeu. Elle était si menue qu’elle parvenait sans peine à se glisser partout et ainsi échapper à la surveillance de ses aînés. Mais elle n’y voyait pas le moindre mal, elle voulait juste s’amuser, être libre d’aller où elle voulait. Pour elle il ne pouvait pas y avoir le moindre danger.

Ces êtres n’étaient pas n’importe qui. Ils étaient très proche de la nature. C’était un peuple semi-nomade, migrant au rythme des saisons. Ils vivaient de la chasse et de la cueillette. Ils ne cultivaient pas la terre car personne ne devait pouvoir les trouver. Peuple silencieux et secret, les hommes les appellent les nymphes. Mais ce n’était qu’une partie de la vérité. Certes ils appartenaient à ce peuple mythique mais ils étaient différents des autres nymphes. Leur mode de vie différait. Si la grande majorité des nymphes vivaient dans la forêt de Brocéliande, le clan d’Itarillë vivant à l’écart dans les lointaines terres du nord. Leurs légendes racontaient qu’ils étaient les premiers nés de la Grande Mère. Certains se sont adaptés à l’évolution du temps et ont changé leurs habitudes. Mais d’autres ont voulu conserver leurs coutumes et vivre comme les premiers nés vivaient, renonçant à certains progrès. Ils conservèrent leur langue d’origine et vivaient dans ce qu’ils nommaient un fhain, un clan. Celui d’Itarillë était le fhain du loup.

Si le fhain du loup avait conservé son antique mode de vie, il entretenait toujours des liens avec le reste de la communauté des nymphes. En effet chaque année les nymphes se retrouvaient pour la cérémonie de l’immortalité.
Cependant les plus jeunes enfants du fhain ne participaient pas au voyage, trop éprouvant pour leur petit corps. Cela ne dérangeait pas Itarillë car elle restait avec la Gern-y-fhain. Ils pouvaient veiller plus tard, bercés par les légendes chantées au coin du feu.

« I send you flowers
But you don't care. »

Mais quand Itarillë assista la première fois à la cérémonie elle fut émerveillée. C’était si beau toutes ces nymphes dansant sur une musique enchanteresse. Chaque année la petite fille trépignait en attendant ce jour de fête.

Itarillë était heureuse. Elle passait ses journées à chasser, à cueillir des plantes et à suivre les enseignements de la Gern-y-fhain. L’apprentissage lui plaisait beaucoup et elle attendait avec impatience d’avoir des visions. La Gern-y-fhain lui disait que cela arrivait avec l’adolescence.

« Quand serais-je assez grande ? »

« Tu le sera bien assez tôt. Tu le sentiras dans tout ton être. Tu te sentiras différente. »

Comme beaucoup d’enfants elle était impatiente. Elle voulait tout savoir et tout avoir.

Le jour où elle reçu la marque de son fhain, Itarillë se sentie extrêmement fière. Enfin elle entrait dans la cour des grands. Elle était plus qu’une enfant mais pas encore une adulte. Cependant on allait commencer à lui confier des missions importantes. Elle sera les dents quand on lui entailla la peau et se mordit les joues pour ne pas pleurer quand la guède picota sa chair. Elle pensait au résultat pour se donner du courage.

Titania I. Talorgen a écrit:

Son nom de naissance est Itarillë, qui signifie petite étincelle.