THE CRIMSON RIVERS
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 tombé du ciel... ou presque

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Hipianne Dallod

Hipianne Dallod

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MessageSujet: tombé du ciel... ou presque   tombé du ciel... ou presque Empty13/6/2011, 1:59 pm

On racontait ici et là que des combats avaient eu lieu dans la contrée mais Hipianne n’en avait que faire. On peut même dire qu’elle en était presque toute excitée tant l’odeur du sang avait un effet étrange sur elle. Malgré tout, elle n’avait pas envie d’en entendre parler et c’était là tout l’avantage de vivre reculée du monde, loin des ragots des villageois puants et ignares. Elle n’avait aucune idée de qui avait pu construire cette chaumière et encore moins qui l’avait habité avant elle mais elle pouvait non sans mal s’aventurer à faire quelques conclusions sur le caractère de ces personnes : solitaire, aimant le calme, la forêt et très certainement avec un esprit alambiqué au vu de la répartition des quelques pièces de la maisonnette. Sans parler de la négligence du dernier occupant qui y avait laissé un bazar monumental. Depuis qu’elle s’était installée ici, Hipianne avait rarement eu de visites et ne pas être importunée pour milles et une raisons était primordial pour elle. Le silence, le calme, elle en avait un besoin vital pour s’entraîner et se concentrer sur sa magie sans parler de possibles préparations pour les marcheurs. Car malgré sa vie retirée, elle était l’une de leurs plus fervents acolytes et leur devait tout : la vie, la force, l’honneur. Ils étaient devenus sa famille, une famille lucide sur les agissements d’un roi faible et insipide, sur des villageois plus sournois les uns que les autres et des prêtresses s’autoproclamant elles-mêmes guide du peuple. Celles-là même qui avaient préférés laisser l’une des leurs aux sévices d’un beau-père odieux parce qu’elle n’était pas née de bonne famille mais avec les poules. Hipianne ne vivait que par cette haine qui avait fait d’elle au fil des années une femme dure, ambitieuse, exempte d’humanité et experte, en quelque sorte, dans sa magie.

En cette journée pluvieuse de printemps, Hipianne, qui avait décidé la veille de se rendre à Camelot, préféra revoir ses plans. Quoi de mieux d’ailleurs qu’une pluie drue pour repousser les voyageurs et lui assurer de ne pas être ennuyée. Elle en profita donc pour s’adonner à son art préféré, la divination et pas n’importe laquelle, la libanomancie. Après avoir fermé les petites fenêtres de la chaumière avec précision, la jeune femme mit à bruler de l’encens et le répartit autour de son lit où elle vint s’allonger, fermant les yeux et respirant à plein nez les vapeurs et autres fumées que dégageait l’oliban. S’imprégnant de son pouvoir, elle rouvrit les yeux se trouvant entourée de fumée. Elle se releva et attrapa une petite poignée de poudre qu’elle jeta alors dans le foyer qui se trouvait au centre de la pièce principale. La libanomancie était une technique divinatoire compliquée qui demandait de l’observation, de la précision et de la concentration que seul un état de calme absolue pouvait procurer à Hipianne. Parfois, elle rentrait dans une sorte de transe à cause de ses pouvoirs de prêtresses qu’elle ne domptait pas toujours bien du à son manque d’apprentissage, une transe douloureuse qui lui demandait prenait beaucoup d’énergie et donc, qu’elle n’aimait pas invoquée de peur de se trouver en fâcheuse posture. Pour cette fois-ci, elle avait décidée de se cantonner à une simple séance d’autant plus que les temps étaient calmes dernièrement et ses visions peu intéressantes. Alors qu’elle tentait de déchiffrer le message caché dans les volutes de fumées, Hipianne qu’on aurait pu croire à cent lieux de là fut déranger par un léger bruit provenant de l’extérieur. La nuit était tombée, il aurait pu s’agir d’un animal sauvage mais elle en doutait. Les bruits s’intensifièrent alors. Agacée, Hipianne soupira et proféra quelques jurons à voix basse. Qui pouvait bien venir l’ennuyer à cette heure-ci après une journée au temps aussi catastrophique ? « PARTEZ ! Vous n’êtes pas le bienvenu, qui que vous soyez ! » cria-t-elle alors, espérant qu’elle fera fuir le malheureux. Mais les bruits continuèrent, suivis d’une voix, faible, masculine. Etrange. Elle avança alors d’un pas assuré vers la porte qu’elle ouvrit brusquement, trouvant alors face à elle, à terre, un homme portant les couleurs de Camelot. « J’ai dit que… » s’arrêta-t-elle alors, réfléchissant un instant à ce qu’elle pourrait bien faire avec un chevalier de Camelot…
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Kieran Emrys
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MessageSujet: Re: tombé du ciel... ou presque   tombé du ciel... ou presque Empty14/6/2011, 5:25 pm

C'était censé être une simple mission de reconnaissance. Il était une demi-douzaine, simplement venu pour inspecter les environs et précisément éviter les combats qui semblaient faire rage ces derniers temps dans la région. Kieran avait eu la charge de ce détachement, essentiellement constitué de nouvelles recrues. D'apprentis chevaliers, dont la moitié n'avait jamais tenu une épée en main à ce qu'il avait pu en juger en les voyant. Mais qu'importe, il relevait le défi. Et ça leur montrerait ce qu'être chevalier était en réalité. Loin du faste et de l'image que la majorité des gens se faisaient de la chevalerie. Ce n'était pas qu'un bon poste, tranquille, où l'on été nourris et logés. On risquait sa vie aussi, mais ça, beaucoup l'oubliait. Pas lui. Comme tous ceux qui avaient eu comme lui un proche mort défendant ces valeurs. Mais bref. Toujours est-il qu'il devait aller jeter un coup d'oeil, analyser la situation est rentrer. Oui mais voilà, rien ne c'était passé comme prévu.
Déjà, le temps n'était pas de la partie. Il pleuvait à verse, pas vraiment l'idéal pour chevaucher mais ça encore, c'était secondaire. Il avait déjà vu pire, entre la neige et le froid, la pluie c'était encore gérable pour une reconnaissance. Mais avant même d'arriver au village où ils devaient se rendre, le petit escadron tomba dans une embuscade. Une troupe de chevalier de Camelot, une aubaine pour cette bande de brigands. Kieran avait été prompt à réagir, et ordonna au groupe de se disperser, ils auraient plus de chance ainsi de semer leurs attaquants, ou au combat. Et deux des cinq apprentis chevaliers parvinrent à s'enfuir. Les deux autres eurent moins de chance. Et Kieran lui, essayant de leur porter de l'aide, fini blessé. Salement blessé. Mais il trouva, il ne le savait comment, la force de marcher jusqu'à tomber sur une maisonnette en pleine forêt. Totalement retirée de tout, il ne la pensait pas habitée. Mais au point où il en était, ça ne lui coutait rien de toquer, histoire de voir.

Il toqua donc à la porte sans s'annoncer, quitte à mettre ses bonnes manières de côté, vu la situation, ça lui importait peu de passer pour un parfait rustre. Il perdait pas mal de sang et D'Argo n'arriverait pas à le porter à temps jusqu'à Camelot. Cette maison était donc sans doute son dernier espoir de survie. « Par Merlin, ouvrez, pitié. S'il y a quelqu'un par ici, je vous en supplie aidez-moi. » Oui, il jurait ainsi. Il ne savait pas trop pourquoi, surtout depuis que les druides étaient tombés en horreur dans l'esprit du peuple, mais bon tant pis. Il continuait donc de toquer à la porte jusqu'à ce qu'on vienne lui ouvrir. Il se trouva alors face à une femme, relativement jolie de ce qu'il pouvait en juger, mais qui n'avait pas vraiment l'air du genre à l'accueillir à bras ouvert, vu l'expression de son visage quand elle aperçu sa cape aux couleurs des Pendragons. Mais il était déjà faible. Sa voix n'était pas aussi forte qu'à l'accoutumée, et il devenait blême de minute en minute. « Je vous en supplie, aidez-moi. »
Ce n'était pas dans son caractère de supplier ainsi les gens, encore moins de demander de l'aide. Mais sa blessure était profonde, et il n'avait pas d'autre choix. Si elle ne l'aidait pas, sa vie se terminerait ici, dans la forêt. Quel déshonneur pour lui, partir sur un échec. Sans même pouvoir expliquer ce qui c'était passé (quoique le cadavre des deux brigands qu'il avait refroidi donnait une bonne piste sur le déroulement des choses). Il regarda un instant la jeune femme. Il y avait quelque chose d'étrange dans son regard, quelque chose d'affreusement attirant et pourtant effroyable en même temps. En d'autres circonstances, Kieran ne serait pas rester trop longtemps dans les parages, mais là. Il s'affaiblissait, mais il lui semblait qu'il devait encore parvenir à convaincre cette femme de l'aider. Il rassembla donc le reste de ses forces pour essayer de la faire plier.

« Je me doute que vous devez haït tout ce que je représente, j'ai bien vu votre regard, mais si vous m'aidez, je ne l'oublierait pas. Je n'ai qu'une parole. Mais je vous en supplie, aidez-moi. Je ne vous veux pas le moindre mal, et ... » Il ne parvint pas à finir sa phrase, car un cri de douleur remonta dans sa gorge. Il s'était aussi probablement cassé une côte dans la bataille. Oui, pour lui, si cette femme ne lui venait pas en aide, il y resterait. Tout ça pour une mission de reconnaissance. C'était idiot, risible. D'ailleurs, après coup, il émit un petit rire nerveux. Il commençait à ne plus lutter. Il sentait déjà ses orteils s'engourdir. Mauvais signe. Il releva la tête, sondant du regard celui de la femme se tenant face à lui. Mais sa vision se troublait, si bien qu'il ne fut pas sûr alors de bien voir les différents objets disposés derrière elle, qui lui semblait pourtant familier... Où avait-il pu voir ça ? Et la réponse lui revint. Clairement. Sa mère. Elle aussi avait eut de tels objets. Ainsi donc elle était une prêtresse ? Pour lui ça ne changeait rien. Mais bien sûr, cela amenuisait ses chances de la convaincre de l'aider. Elle avait toutes les raisons de lui claquer la porte au nez. Il espérait juste qu'elle ne le fasse pas, pas aujourd'hui en tout cas. Car il ne voulait pas mourir. Pas maintenant, pas aussi bêtement. Car même blessé, Kieran gardait son égo intact. Enfin, presque...
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Hipianne Dallod

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MessageSujet: Re: tombé du ciel... ou presque   tombé du ciel... ou presque Empty18/6/2011, 9:53 pm

Des supplications, Hipianne en avait entendu beaucoup mais rarement de ce genre. On l’avait supplié de ne pas tuer, de ne pas brûler, de ne pas voler, battre, dénoncer… mais jamais d’aider. C’était donc une première pour elle autant d’ailleurs que de trouver un homme sur son palier, ce qui ne veut pas dire qu’elle a des difficultés à trouver un homme… Partagée entre l’envie de lui fermer sa porte au nez et les possibilités s’offrant à elle en aidant cet inconnu vraisemblablement chevalier de Camelot, Hipianne continuait de le fixer dans un silence de plomb, observant ses blessures et analysant la situation. Elle n’était pas médecin et ne pourrait certainement pas faire des merveilles mais après avoir passé des années en forêt avec les marcheurs, elle avait appris comment se sortir de mauvaises situations et calmer la plupart des blessures. Sans compter ses connaissances sur les plantes. Mais il n’y avait pas que ça. Depuis maintenant des années, Hipianne s’était forgé une réputation, une réputation à laquelle elle tenait car il lui permettait de repousser les enfants, les faibles et autres superstitieux. Elle lui permettait également de ne pas être prise très au sérieux par la garde de Camelot et à œuvrer en toute tranquillité. En aidant cet homme, il pourrait se répandre la rumeur que la femme vivant près de la forêt n’était pas si odieuse que ça et cela l’ennuyait beaucoup. Vraiment beaucoup. Néanmoins, avoir un chevalier de Camelot lui étant redevable n’était pas négligeable.

Sans un mot, Hipianne descendit alors les quelques marches de son perron pour rejoindre le blessé, elle se baissa à sa hauteur et l’aida à se relever en passa son bras au dessus ses épaules. Elle le souleva avec difficulté, espérant qu’il y mette un peu du sien et le fit entrer dans son humble demeure. Elle l’emmena jusqu’à un petit lit camp qu’elle gardait dans la pièce principale lors de visites de marcheurs à qui elle faisait entièrement confiance car bien sûr, elle n’était pas assez bête pour offrir un toit au premier venu et encore moins aux inconnus. Elle l’y allongea et alla rapidement ouvrir les quelques petites fenêtres de sa demeure pour dissiper la fumée de l’encens qui embrumait la totalité des pièces. Elle savait que cet homme était très certainement bien loin d’être idiot et qu’il comprendrait bien vite qui elle était mais pour une raison étrange, elle s’en fichait. Et puis, s’il posait trop de questions, elle pouvait très bien le laisser mourir sur son petit lit de camp. Ce n’était pas comme si elle ne l’avait pas déjà fait… Elle sortit à l’extérieur pour récupérer de l’eau et retourna auprès de ce mystérieux chevalier et toujours sans un mot, elle commença à humidifier un linge pour nettoyer les blessures du jeune homme. Qu’avait-elle besoin de dire ? Après tout, il ne lui avait pas demandé de prendre part à une discussion quelconque, mais seulement de lui sauver la vie. Ce qu’elle s’apprêtait à faire. Si ces anciens compagnons marcheurs avaient été présents, il est clair qu’ils ne l’auraient certainement pas reconnue. La charité n’était définitivement pas un trait de qualité que possédait Hipianne et elle n’avait même jamais tenté de l’obtenir. Elle se leva alors pour attraper un couteau et tout de suite, ce comportement lui parut plus familier. Pourtant, elle s’en servit seulement pour couper les vêtements du chevalier salement amoché. Elle connaissait ces blessures, pour les avoir elle-même infligées il n’y a pas si longtemps que ça. Malgré tout, celles-ci étaient brouillonnes et Hipianne ne put en conclure qu’une seule chose. « Ces brigands… » soupira-t-elle alors à voix basse. Elle n’était pas sûre de pouvoir le sauver et étrangement, cela l’ennuya.
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MessageSujet: Re: tombé du ciel... ou presque   tombé du ciel... ou presque Empty19/10/2011, 7:03 am

Ce n'était pas réellement son genre de supplier, mais là, il n'avait pas trop le choix. C'était rabattre son égo ou y rester. Et à choisir, il préférait encore la première option. Il était cependant bien conscient qu'il se retrouverait après coup, si elle l'aidait bel et bien, dans une posture plus ou moins délicate. Car même s'il se doutait que cette femme, prêtresse de ce qu'il avait pu le voir, ne dirait rien, il lui devrait la vie, et à ce titre une dette qu'il honorerait, quoi qu'il arrive. Il n'avait qu'une parole, il espérait juste que ce qu'elle exigerait en retour ne scelle pas son destin ou pire, celui du roi. Car après tout, sa vie valait bien moins que celle de son roi. Il était prêt à la donner mille fois s'il le fallait. Mais pour le moment, il pensait plus à lui, il fallait bien le dire.
Il semblait lire en elle, cette bataille interne pour savoir si oui ou non, elle devait l'aider, qu'est-ce qu'elle aurait à y gagner et à y perdre. Et visiblement, au final, il sembla qu'elle jugea avoir plus à y gagner puisqu'elle descendit les quelques marches du perron pour venir le soutenir afin de le faire rentrer. Malgré la douleur, il se redressa avec son aide, serrant les dents, tout en tenant ses côtés de sa main libre, pour atténuer un peu la pression que la marche causait sur ses poumons. La fièvre ne tarderait pas à venir à ce rythme là. Il se sentait déjà un nage. Et les odeurs entêtantes de l'encens n'allaient pas aider. Mais à peine fut-il allongé sur un petit lit de camp, qu'il ferma les yeux, sombrant dans un souvenir qu'il croyait évanouit depuis des années.

Un après-midi, après une balade à cheval avec Fiona, il était rentré blessé, rien de grave, mais sans soins, il aurait gardé une sacrée cicatrice. Il était donc allé voir sa mère, penaud, sachant bien qu'après qu'elle l'aurait soigné elle lui ferait certainement une remontrance. Il alla donc dans son petit cabinet, à l'arrière de leur maison, et elle prépara un onguent, qui puait horriblement, mais qui l'avait toujours aidé jusqu'à présent. Tout ici ressemblait à ce petit vestibule, les mêmes fioles, les odeurs, la drôle d’atmosphère se dégageant du lieu. Voilà pourquoi, même si la situation était à son désavantage, il se sentait presque à la maison. Car après tout, si elle le désirait, elle pouvait très bien le tuer, personne n'en saurait jamais rien. Une fois qu'il serait mort, elle n'aurait qu'à trouver un coin retiré où elle pourrait laissé son corps se décomposer, sans que personne ne le retrouve jamais. Mais elle semblait pourtant résignée à l'aider. Elle quitta la pièce, pour aller chercher de l'eau pensa-t-il, afin de nettoyer la blessure. Il tenta de se redresser pour constater par lui-même l'étendue des dégâts mais il grogna de douleur et fut bien contraint de retourner à sa position précédente.
Quelques instants après, la jeune femme revenait déjà, et étrangement, la voir avec un couteau à la main ne l'effraya pas. Qu'elle l’achève là, semblait presque une pensée apaisante, il ne sentait déjà plus sa main, il ne pourrait même pas lutter. Mais elle s'en servit tout simplement découper sa chemise afin de mieux voir la blessure. Quand il vit l'expression de son visage, il comprit bien vite qu'il était mal en point. Ça lui apprendrait tiens... Son père devait être fier de son fils maintenant... Il l'entendit alors murmuré. Il détourna son regard vers elle, un léger sourire au coins des lèvres. « Perspicace. C'était bien des brigands, et je ne vais sûrement plus tarder à aller les rejoindre à voir la façon dont vous regardiez ma plaie. » Même blessé, en piteux état, Kieran continuait d'être lui-même.
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